Ottima recensione su Progcritique

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Avec « Blue sun », The ikan method frappe très fort, proposant un rock progressif intelligent et racé. Il possède suffisamment de qualités pour séduire les aficionados de prog bien ficelé. Luca GROSSO (PROJECTO, NARROW PASS, THE ROME PRO(G)JECT) le leader de la formation a composé l’ensemble des neuf titres présents sur la galette.

Le style de The ikan method tire ses influences de groupes comme, IQ, Pendragon, Pallas, avec un zeste de l’ancêtre Genesis. Mais force est de reconnaître que dans ce registre, le groupe se tient en haut du panier.

Après un superbe « The Great Opening », en ouverture, qui mixe partie chantée et final instrumental de toute beauté, arrive, « The Journey » 100% instrumental. Le progressif dans toute sa splendeur, brut mais mélodique, guitares puissantes mais travaillées. Je passe sur « No More Lies » intéressant dans sa partie introductive aux claviers, on pense à Genesis, le morceau et pour moi un peu trop formaté. The ikan method enfonce plutôt le clou avec un « The Long Way to Madness » (instrumental) dans la pure tradition des groupes transalpins de la grande époque, une musique à l’image de celle de leurs précurseurs, inventive et authentique.  La perle de l’album, et titre le plus long aussi (9:05), « The Storm » qui, s’il n’est pas forcément novateur dans le genre, prouve que l’on est encore capable de faire de bonnes compositions. Servi par le chant de Davide Garbarino vibrant et irréprochable, Giacomo GROSSO et ses interventions à la flûte rappellerons les meilleurs titres de Camel.

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Un morceau plus couillu, « Golden Cage » est joué avec une sacré pêche, apportant ainsi une nouvelle couleur à la palette musicale de la formation. Tout de suite identifiable, dans la direction musicale de The ikan method, vient « Time Lost ». C’est l’évident savoir-faire guitaristique de Marcello CHIARALUCE qui se déploie, impressionnant de maîtrise, puisqu’on y retrouve une sensibilité qui fait dresser les poils et une intensité mélodique exceptionnelle. Pour la suite et fin de l’opus, le morceau éponyme, nous entraîne dans un espace plus serein où les circonvolutions de la guitare électrique deviennent orgasmiques. Le point final « Changes » paraît bien doucereux par rapport à ses prédécesseurs, petite bluette sympa, mais un cran en dessous des autres titres de l’album.

Pas de doute, on est en présence d’un excellent groupe, ajoutez à cela une production parfaite, « Blue sun » mérite toute votre attention !